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La Vérité c'est que le Monde doit changer. Basé sur les écrits de Michel Potay mais pas que parce que la Vérité n'est jamais tout ensemble du même coté.
 
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 MON HISTOIRE copyright Michel Potay 2001

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Date d'inscription : 14/02/2008

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MessageSujet: MON HISTOIRE copyright Michel Potay 2001   MON HISTOIRE   copyright Michel Potay 2001 Icon_minitimeJeu 3 Juin - 8:21

MON HISTOIRE


Dernière révision : Corrections faites le 25 mai 2001 © copyright Michel Potay 2001

En 2001 j'ai 72 ans. Toute ma vie j'ai été, quoiqu'anticonformiste, normal, honnête et bienveillant. Je le suis resté après l'extraordinaire événement qui, en 1974 et 1977, fit de moi un homme de témoignage public. Si aujourd'hui certains me disent anormal, malhonnête et malveillant, c'est uniquement parce que mon témoignage met en doute beaucoup de valeurs et d'autorités en place et invite chaque homme à changer en bien et, ainsi de proche en proche et de génération en génération, à changer le monde en bien.

Que mes accusateurs, qui se posent en maîtres de vérité, ou de morale, ou même de christianisme, assument la responsabilité de leurs idées bornées, de leurs jugements téméraires et souvent de leurs mensonges! Qu'est-ce que ces gens me reprochent? D'avoir réussi à publier La Révélation d'Arès sans aide aucune, mais vraiment aucune, des éditeurs et des media qui contrôlent la pensée, et d'avoir réussi à créer le courant d'espérance libre qu'inspire naturellement cet événement: les Pélerins d'Arès. Mon appel à la libération spirituelle contrarie la religion et l'idéologie politique, mon appel à l'amour et au pardon universels contrarie tous ceux qui vivent de la division et des conflits des hommes, et mon appel à chaque homme pour qu'il se recrée bon, fort et libre par lui-même contrarie tous ceux qui estiment que cet animal pensant est incapable de s'élever spirituellement et moralement sans autorité, sans loi, sans dogme, sans soumission de masse.

Je suis un dérangeur, d'ailleurs pas très original puisqu'avant moi d'autres, comme Jésus dont il sera question plus loin, lancèrent le même appel avec des succès limités ou étouffés. Mais je suis un dérangeur sûr d'avoir raison, obstiné à agir pour que cet appel millénaire soit enfin mis en application par les générations qui viennent. Je pardonne, sans les approuver et sans cesser de les démentir, ceux qui me combattent par la contrevérité, la désinformation et la méchanceté, dont les certitudes sont contrariées par ma mission. Je comprends leur contrariété, car je dus moi aussi me remettre en question deux fois dans mon existence: en trouvant la foi en 1965 et en recevant la Vérité en 1974 et 1977, mais je ne le fis pas en calomniant ou menaçant mes contradicteurs.

Je naquis en 1929 dans une banlieue usinière de Paris. Mon père était ingénieur et communiste, comme je le serais moi-même plus tard. Ma mère, qui avait été élevée au couvent, deviendrait socialiste quand sa profession d'assistante sociale la rapprocherait des réalités populaires. J'avais une soeur, mon aînée de deux ans. Mon père n'était pas incroyant mais vivait dans l'indifférence religieuse. Ma mère était catholique non pratiquante. Elle descendait de hobereaux vosgiens. Mon père était né à Paris de parents bretons. Ceux-ci valent une mention: Mon grand-père paternel Mathurin avait été missionnaire au Sénégal entre 1865 et 1880 avant de quitter la vie religieuse pour épouser Marie, ma grand-mère, et s'installer dans la capitale. A l'époque un défroqué vivait dans la honte et les difficultés sociales (l'église n'était pas encore séparée de l'état). Mon grand-père en souffrit tant qu'il accepta la charité du pope de l'ambassade russe qui l'invitait à la liturgie orthodoxe le dimanche.
Ceci explique pourquoi, mon père m'ayant parlé en bien de l'église orthodoxe, celle-ci m'attirerait plus tard après une longue période d'athéisme puis une brève expérience d'ésotérisme. Gamin plutôt diable, curieux de tout, j'eus des instituteurs "rouges", mais compétents et dévoués, pour qui je garderais toute ma vie une reconnaissance intense. Ceux qui ont lu mes "Souvenirs" savent que mes copains étaient des fils d'ouvriers argotiques, que ma mère très provinciale, dépaysée à leur contact, appelait mes "voyous".

Mes camarades de lycée, du milieu bourgeois, n'effaceraient jamais ma nostalgie de mon enfance gavroche. Comme beaucoup d'enfants des banlieues "rouges" à l'époque je suivais le catéchisme catholique et je lisais "L'Humanité" tout à la fois.
L'occupation allemande fut à Paris une terrible épreuve pour les gens modestes qui ne pouvaient pas se nourrir et se chauffer au marché noir. Les nazis pourchassant les juifs mais aussi les communistes, mon père vécut dans l'angoisse, en conçut une hépatite dont il mourut à 40 ans, en 1942; je n'avais pas 13 ans. Nous avions jusqu'alors vécu sous-alimentés, nous allions vivre affamés et sans chauffage. Ma mère eut grand mérite à élever seule deux adolescents avec son salaire, alors maigre, d'assistante sociale. Nos soucis n'étaient pas de religion.
Quelques signes annoncaient peut-être la voie que me ferait prendre le Tout-Autre, mais nous ne les évoquerions pas avant que l'événement d'Arès ne survienne, trente ans plus tard. Dans les années 40 ils furent tout au plus jugés "curieux". Jusqu'à sa mort à 92 ans une profonde affection nous lierait ma mère et moi, mais après la disparition de mon père notre mésentente devint à peu près totale. Son conformisme la portait à ces fautes de discernement et à cette hypocrisie que les bien-pensants appelaient sagesse ou raison. Nos visions de l'homme, de la vie, de l'avenir s'opposaient; je proposais que nous fuyions en Angleterre, et ma mère levait les bras au ciel: "Pour rejoindre un général inconnu (De Gaulle), un aventurier?!" J'étais anticonformiste et je détestais l'hypocrisie, aux yeux de ma mère un comportement insensé. A cela elle ajouta un engouement subit pour le spiritisme, que je supportai mal, et une liaison amoureuse qui me tourmenta beaucoup. Après la guerre la pauvreté persistante et la vie privée de ma mère, que je gênais, me firent devancer l'appel. Un ami de la famille m'avait conseillé de préparer le concours de l'école navale dans les rangs plutôt qu'au lycée à Paris. La marine n'était pas mon sort. Les convictions communistes de mon défunt père avaient apparu dans mon dossier. Toute affinité avec le communisme faisait de vous un espion bolchevique potentiel. Réussir le concours de l'école navale ne servirait à rien, mon admission serait refusée pour raisons de sécurité, m'annonça un capitaine de frégate méprisant. J'en éprouverais très longtemps un regret immense. Je m'étais plu dans la marine dès le premier jour. Jeune homme ingrat à l'égard de sa mère de chair, j'avais trouvé là quelque chose de droit et pur, comme ma vraie mère sans savoir évidemment que ma vraie mère serait la Vérité que Dieu m'apporterait vingt-cinq années plus tard, bien malgré moi. Pour finir, la tuberculose pulmonaire m'expédia de la flotte au sanatorium. J'y repris mes études par correspondance. Les étudiants poitrinaires étaient nombreux en ce temps-là, l'université avait toute une organisation de suivi dans les sanatoria.
La streptomicyne apparut, ce fut le lève-toi et marche! Ingénieur de 1954 à 1965, je trouvai enfin l'aisance matérielle. Issu de l'université, formation alors jugée sans grande valeur par l'industrie, je pus par mon travail dépasser en échelons et responsabilités des collègues sortis de grandes écoles; à 30 ans je dirigeais une usine où étaient conçues et construites des unités de transfert thermique pour l'industrie chimique, les raffineries de pétrole et la marine, il va sans dire. Au plan philosophique j'étais devenu athée vers 1948, communiste actif à partir de 1953, plutôt à la manière de Gide, Malraux ou Camus, mais je fus aussi crieur de "L'Humanité" le dimanche. Atypique et anticonformiste dans le communisme comme je l'avais été dans l'adolescence et le serais dans le service de la foi, mes relations étaient très éclectiques: le staliniste Aragon, que je connus bien, autant que le conformiste amiral Conge, pour qui j'avais illustré un livre à mes heures perdues, et d'autres de gauche et de droite, députés, ambassadeurs, savants, poètes, etc., pauvres ou riches, qui me donnèrent ou me donnent encore leur amitié, et puis, bien sûr, des femmes et des hommes du peuple, dont je me sentirais toujours proche.

Vers 1964, passée la première saveur de la réussite professionnelle et matérielle, cette inquiétude fondamentale pour l'humanité héritée de mon père se réveilla en moi. Au cours de conflits sociaux, où j'avais dû défendre les intérêts de mes employeurs sans spolier le personnel, de longs débats, parfois nocturnes, avec les syndicats m'apprirent qu'aucun militant ne suivait une vraie ligne marxiste; leur langue de bois cachait un idéal irrationnel, inconsciemment romantique.
Je sentis que l'organisation matérialiste de la société ne ferait jamais le bonheur de l'homme beaucoup plus agité que je ne l'avais perçu par l'émotion, l'illogisme, l'aversion ou même l'amour (l'idée d'amour n'effleurait jamais un intellectuel "rouge" à cette époque). Je compris que l'irrationnel vivait irrémédiablement dans l'homme, que l'ignorer était plus qu'une erreur politique ou économique, c'était ignorer la nature de l'homme, son sens et, je le comprendrais plus tard, sa vocation.

Cependant, jusqu'à La Révélation d'Arès en 1974 j'affirmerais que la loi, la science ou une autorité morale seules contrôlent ou répriment cet irrationnel, je nierais qu'il puisse n'être maîtrisé que par l'individu. En 1964, je me demandai quelle nature cet irrationnel humain avait réellement. Athée, je ne verrais certaines hypothèses intéressantes que peu à peu. Survolant la jungle philosophique et métaphysique, je m'aperçus qu'en matière d'irrationnel ne pas confondre l'inexpliqué et le déraisonnable, l'invisible et le néant, était la question permanente. C'est ainsi, non dans l'éclair d'un miracle, mais par une lente réflexion, en glissant du communisme (je voterais quand même communiste jusqu'en 1986) à l'humanisme, que je commençai la recherche qui me conduirait à la foi.
Pour poursuivre ma recherche je pris un congé sabbatique sans me douter que je ne reviendrais jamais à mes abaques et à ma règle à calcul. Après bien des méandres non concluants j'en arrivai au point où j'avais quitté l'irrationnel seize ans plus tôt: l'ésotérisme cher à ma mère.
L'ésotérisme donnait-il à l'homme un sens et une façon de fonctionner? Anticonformiste peu sensible au qu'en-dira-t-on, je décidai de m'assurer par l'expérience du vrai et du faux dans un domaine dont beaucoup parlaient avec passion sans l'expérimenter en profondeur. J'ouvris à Lyon un cabinet d'occultisme, comme on disait alors, sous le pseudonyme de Berkeley, nom d'un philosophe de l'irrationnel et de l'empirisme par lequel j'allais forcément procéder dans ma recherche.
Mon projet n'était encore que d'étudier ce que j'appelais le problème métaphysique de l'homme moderne rationalisé, administré, politisé et soumis comme jamais homme ne l'avait été dans l'histoire. Je ne prévoyais pas que cette quête déstructurerait mon athéisme et me mènerait très loin, à la religion. J'écartai vite l'astrologie, dont la structure pseudo-scientifique me permit de constater facilement le vide. Par ailleurs, les théories de Papus, d'Eliphas Lévy et d'autres occultistes s'avérèrent hurluberlues; je m'attardai sur Lancelin, puis l'écartai aussi. Resta un seul sujet sérieux: les "pouvoirs secrets de l'homme" comme disait Hines qui avait dirigé les expériences télépathiques de la marine américaine pendant la croisière subpolaire du premier sous-marin nucléaire. Je vérifiai que l'intuition bien entraînée pouvait générer la voyance, la main affectueusement posée sur un malade générer le magnétisme (mot impropre mais d'usage universel), et que l'esprit fixé sur un objet, sur un être vivant ou sur une immatérielle pensée, pouvait agir sur eux indépendamment de la distance. Mais quelles limites ces pouvoirs que tout un chacun possède avaient-ils? Testant diverses méthodes, je les développai en moi pour les souffrants.
Je découvris que ces pouvoirs étaient aléatoires et inconstants, quoiqu'à tenter toujours dans les cas désespérés qui ne manquent pas en ce monde. Je songeai à préparer; une thèse sur la question, mais j'allais vite dépasser l'ésotérisme pour découvrir la religion. Notons cependant qu'à mes heures perdues je poursuivrais cette expérience pendant mes années ecclésiastiques et même un certain temps après les apparitions de Jésus (1974) et les manifestations du Créateur (1977).
Dans cette période de grande précarité elle m'aiderait à nourrir ma famille, à éditer L'Evangile Donné à Arès et à assurer mes premières missions. J'abandonnerais définitivement cette pratique en 1979, non par honte, comme certains disent, car nul ne doit rougir d'aider les souffrants, mais parce qu'elle absorbe énergie et temps. Ma mission spirituelle a besoin de tout mon être.
De 1965 à 1966 l'observation des sens et des pouvoirs humains inexpliqués m'amena aux grandes questions métaphysiques: La science ne voit qu'une parcelle de l'homme. Qu'est l'homme en son entier? Quels liens autres que physico-chimiques et psychiques a-t-il avec l'univers et ses forces? Et avec la société? Ainsi j'en vins à examiner l'explication religieuse de l'homme, je l'estimai guère moins convaincante que l'explication rationaliste, je trouvai la foi, je choisis l'église orthodoxe et, en suivant ma conviction comme je l'avais toujours fait, je m'y engageai complètement.
Une règle ecclésiastique orthodoxe m'imposait ou bien d'être célibataire et nécessairement moine, ou bien d'être prêtre séculier et nécessairement marié. Je voulais être moine, mais mon évêque me trouvait plus utile dans le monde. Alors je demandai la main d'une jeune fille que j'avais guérie, dont les qualités de bienveillance, de candeur et d'intelligence m'avaient touché: Christiane. Elle accepta. De cette union célébrée à Bourges en 1968 naîtraient un grand amour conjugal et trois enfants: Nina (1969), Anne (1970), Sara (1975).

Toujours indifférent aux valeurs reconnues, j'avais accepté en 1969 l'ordination d'un prélat russe alors décrié, dont l'épiscopat était jugé "inexistant", et serait seulement reconnu après sa mort. Egalement "inexistant" fut jugé par l'église traditionnaliste l'épiscopat que j'acceptai moi-même deux ans plus tard pour assurer en Occident la représentation de l'Eglise Vivante (ou Rénovée, dénomination adoptée en 1925 par le clergé reconnaissant l'Etat communiste) au déterrement de laquelle Brejnev, reprenant une idée de Khrutchev, avait instigué pour des raisons politiques. Peut-être cet épiscopat sera-t-il reconnu posthumement, ce qui sera sans importance puisque j'ai quitté la religion. Dans l'église orthodoxe il est tradidionnel de déclarer "inexistants" les titres de ceux qui gênent. En 1973 mon supérieur hiérarchique me demanda de faire passer mon courrier apostolique par l'ambassade soviétique à Paris. J'étais communiste mais français, je refusai; je fus libéré de ma charge. En attendant une autre fonction je me retirai à Arès en Gironde (France) dans l'intention d'y faire l'expérience de la chrétienté originelle revécue avec un groupe de fidèles.

Arrivé à Arès le 3 janvier 1974 avec ma famille, je quittai aussitôt ma soutane pour la salopette et la boîte à outils afin de restaurer la petite propriété délabrée que j'avais acquise là. C'est dans ces circonstances insolites que, le 15 janvier, les apparitions de Jésus commencèrent. Elles dureraient jusqu'au 13 avril.
A dater de ce moment mon histoire est mieux connue, notamment par La Révélation d'Arès et mes nombreux écrits dans Le Pélerin d'Arès. J'en rappelle deux ou trois choses quand même. Le charpentier de Nazareth en chair et en os me parla quarante fois dans une salle en chantier. Sa révélation fut terrible pour moi: Les dogmes et pratiques de la religion sont superstitions ou non déterminants pour le salut; le bien actif est plus important que la foi; tout homme de bien est justifié, même incroyant; le salut de chaque homme et du monde se fait par l'autoreconstruction (pénitence) spirituelle libre de tout harnais; la liberté absolue est plus féconde en bien et en bonheur et moins risquée que n'importe quel système; le Père a foi dans l'homme comme individu qui peut devenir Dieu et qu'aucune institution ou loi ne peut représenter ni dominer comme tel. Je compris que le Père ne gouvernait pas l'homme, que le mal était toujours de l'initiative humaine, que l'homme restait libre d'appliquer pour son bénéfice et pour sa vie ou d'ignorer pour son malheur et pour sa mort l'Appel millénaire de la Création gravé dans sa chair. Anéanties étaient ma confiance mise dans la sagesse des siècles et toutes mes convictions acquises depuis ma conversion, sauf l'idée de Dieu, et encore, le Dieu d'Abraham que Jésus ramenait dans ses propos avait peu de points communs avec ma théologie. Théologie, sacrements, clergé, j'étais invité à abandonner librement tout cela pour vivre et enseigner une très simple mais vigoureuse et courageuse vie spirituelle, seule solution du mal.

J'avoue qu'entre mai et octobre 1974 j'eus grande envie deux ou trois fois de faire comme si rien ne s'était passé, mais ma mémoire ne pouvais occulter ni le fait physique de Jésus bougeant devant mes yeux, me touchant, me parlant sonorement, ni son avertissement: Ne rebrousse pas chemin! (39/6) Je mettrais quand même entre trois et quatre ans pour me convertir à son message, autrement dit pour vivre entièrement et naturellement ce message que j'intitulai L'Evangile Donné à Arès. Jusqu'en 1977 Christiane et moi, nous dûmes endurer outre un bouleversement moral une tragédie sociale, abandonnés par la plupart de nos amis et parents.
Nous traversâmes un long désert cruel avant que n'apparaissent ceux et celles qui croiraient en moi. Ici se place une importante remarque: Quelle personne raisonnable ne sent pas qu'en déclarant qu'elle a vu et entendu Jésus vivant, elle se vouerait à une sorte de mort civile? Les négateurs et imprécateurs ne peuvent pas de bonne foi m'accuser d'avoir inventé cet événement surnaturel. D'abord parce que la foi profonde et sereine que je mettais dans la doctrine et la prière orthodoxes et dans mon sacerdoce m'abritait totalement d'un pareil caprice. Ensuite, parce qu'ils savent ou ils se doutent bien qu'il faudrait être fou et socialement suicidaire pour monter une telle mystification, source d'épreuves prévisibles pour son auteur, et qu'il faudrait être plus fou encore pour recommencer près de quatre ans plus tard, alors que je pataugeais encore dans de grandes difficultés.

A l'automne 1977 je fus témoin de cinq théophanies, ou manifestations du Créateur, dont j'intitulai le message simplement Le Livre, qui confirmait et enrichissait L'Evangile Donné à Arès, mais cet événement approfondit l'incrédulité du monde et les nombreux problèmes qu'elle m'avait déjà déjà posés. Depuis, je n'ai jamais cessé de propager le message d'Arès. Cette mission a connu des hauts et des bas. Comme le Père ne m'a pas seulement surchargé d'un fait surnaturel très difficile à colporter dans le monde moderne déspiritualisé, sceptique et cynique, mais a ponctué son message de mises au point qui nient beaucoup de croyances à la mode: réincarnation, superstitions, etc., les emballements suivis d'abandons de ceux que le merveilleux attire plus vite que la vérité ont été fréquents. Cependant, les Pèlerins d'Arès se sont multipliés et se sont fait apôtres. Le point de non-retour est atteint depuis assez longtemps. Aucune adversité ne pourra tuer une espérance qui ne fera que grandir.



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benja-min




Messages : 8
Date d'inscription : 24/08/2013

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MessageSujet: Re: MON HISTOIRE copyright Michel Potay 2001   MON HISTOIRE   copyright Michel Potay 2001 Icon_minitimeMer 6 Avr - 22:23

Je recherche un texte qui a paru dans "Le pélerin d'Arès" 1998  dans ces années là, intitulé MON HISTOIRE ou Histoire de ma vie , quelque chose comme ça Very Happy
texte plus long ouil raconte son enfance à Suresnes ...
Trés interressant indépendemment du fait que son histoire de théophanie est vraie ou non.  

MON HISTOIRE   copyright Michel Potay 2001 805539
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