"La pensée du Pèlerin d'Arès n'est pas religieuse, pas littéraire, pas mathématique, pas logique, etc., mais elle est métaphysique," dites-vous
REPONSE DE MICHEL POTAY: Par là nous ne sommes pas, comme vous le soulignez vous-même, dans une religion, mais dans une quête métaphysique de l'Être en devenant nous-mêmes des êtres. Nous n'avons pas besoin de croire en l'Être, puisqu'il est déjà, d'une certaine façon en nous, qui sommes êtres avec une petite initiale ê, parce que nous sommes pécheurs, des aspirants bancals à une perfection abandonnée il y a très très longtemps par Adam (Rév d'Arès 2/1-5, vii/1-7), probablement plus sot que méchant.
Étant donné la variété des pragmatismes intellectuellement parlant — c'est comme la variété des métaphyiques intellectuellement parlant — qu'est-ce qu'être clair ? Nous abordons un aspect certain de notre vie spirituelle telle que La Révélation d'Arès nous permet de la vivre, mais la pauvreté du langage nous rend très difficile son énonciation. Pourtant, nous comprenons qu'il faudra bien parvenir à une énonciation, car le fond pratique de notre mission ne va pas changer ce sera toujours le "ce n'est pas ce que tu crois, c'est ce que tu fais qui sauve" et "il suffit d'être pénitent", mais la trajectoire du salut sortira du flou si l'on explique mieux qu'on ne le fait aujourd'hui que Dieu n'est pas le Dieu de la religion, mais l'Élément Créateur de l'Univers, dont nous sommes, et qui pour cette raison est en nous comme Il a toujours été, est et sera toujours en Tout.
Pourquoi les gens nous croiraient-ils ? Ne pas être cru est mon calvaire depuis quarante-sept ans. Donc, j'oriente actuellement mes frères et sœurs vers une façon plus juste de situer nos termes de foi, mais je suis taraudé par le sentiment qu'être plus justes ne nous facilitera pas forcément la mission, mais au moins nous rendrons hommage à Celui Qui m'a envoyé son Messager et Qui est Lui-même descendu me parler dans l'espace étroit d'une petite chapelle...un soir à Arès Gironde